VÉRITABLE ARTISANAT : LE CÉLÈBRE EXPLORATEUR ADAM SHOALTS DISCUTE DE SES AVENTURES CANADIENNES AVEC SHARP ET ECCO

Cet article a également été publié dans SHARP.


L’IDÉE D’ÊTRE DANS LES BOIS SANS RÉCEPTION DE TÉLÉPHONE CELLULAIRE peut ressembler à un scénario de film d’horreur pour certains. D’autres imaginent que s’échapper dans la nature, loin du confort des gratte-ciels que nous habitons, est une idée pratique. En réalité, nous sommes à l’aise ici dans nos géantes bulles urbaines. C’est d’ailleurs pourquoi nous payons chaque mois des sommes exorbitantes pour y vivre. Tout le monde n’est pas fait pour vivre en plein air pendant de longues périodes. Nous sommes peut-être des mammifères, mais nous sommes loin d’être des animaux. Adam Shoalts, lui, est bâti différemment.

Adam est un écrivain canadien qui se concentre sur l’exploration de la nature. Membre de la Société géographique royale du Canada, il est explorateur moderne et l’auteur de trois livres. Il a voyagé partout au Canada et a vu des paysages et des choses que la plupart des gens ne verront jamais. Le Canada, c’est chez lui, et jour après jour, il en découvre un peu plus. Il s’est récemment entretenu de ses aventures à partir d’une forêt au fin fond de l’Ontario, chaussé des bottes Staker ECCO d’aspect rétro en nubuck huilé et cuir brun tirées de la nouvelle collection Héritage d’ECCO. La fin de semaine qui arrivait semblait chargée alors qu’il s’apprêtait à servir de guide de randonnée pour des passionnés de la nature et des promeneurs curieux, une activité à laquelle il s’adonne à l’automne de chaque année. Les visites guidées commencent à 8 h et durent toute la journée, ce qui donne la chance aux participants de s’échapper du quotidien pendant une courte période.

Adam a opté pour l’automne puisqu’il s’agit de sa saison préférée, un moment propice pour profiter du grand air. Les moustiques qui piquent sont absents, l’air est vivifiant, les couleurs d’automne se donnent en spectacle et c’est le meilleur moment pour découvrir les champignons. Il a choisi trois de ses endroits préférés en Ontario où les gens peuvent se joindre à lui. Les randonnées n’ont lieu qu’une fois par année, mais semblent être un voyage magique pour ceux et celles qui désirent essayer une activité qui n’implique pas d’être penché sur un ordinateur. Elles se tiennent dans la forêt ancienne de Temagami, à Highlands Algonquin et à Queenston Heights sur la rivière Niagara, dans le sud de l’Ontario. 

Les participants en apprennent davantage sur les arbres anciens et découvrent comment les identifier et les apprécier. Ils apprennent également à nommer les feuillus et les conifères et à reconnaître quels arbres produisent des noix comestibles. Adam instruit les randonneurs sur les plantes médicinales et comestibles et sur les champignons. « On tombe toujours sur des champignons intéressants pendant ces randonnées », se réjouit-il. 


Il lui arrive souvent de parler aussi de l’histoire canadienne lors de ces voyages pour que les participants puissent mieux comprendre les environs. Il veut montrer « comment le monde naturel ou la géographie naturelle influence l’histoire du pays et le développement du Canada ». Il ne s’agit pas de randonnées ordinaires; ce sont plutôt des expériences mémorables qui n’arrivent qu’une fois l’an. 

Pour être explorateur, il faut pouvoir être seul, être bien dans sa peau et à l’aise avec ses pensées. Adam aime sa solitude. Il plaisante d’ailleurs qu’il pratiquait la distanciation sociale « avant qu’elle devienne populaire ». Il se livre surtout à l’exploration solo, passant des semaines, voire des mois, seul dans la nature sauvage dans certaines des régions les plus éloignées de la planète où les tours de téléphonie cellulaire, les routes ou les humains les plus proches se trouvent à des centaines de kilomètres.

Ce mode de vie est paisible, peut-être même reclus, mais il exige un certain niveau de diligence et de sérieux pour ne prendre rien pour acquis. Pour survivre, mais aussi prospérer en plein air, Adam compte sur son savoir et également sur des équipements formidables, notamment de bonnes chaussures. Avec la collection Héritage fonctionnelle haut de gamme, ECCO associe un savoir-faire nordique supérieur à une multitude de vêtements de travail indémodables composés de pièces polyvalentes de qualité supérieure à la fois durables et élégantes. Convenant à ceux et celles qui, comme Adam, ne craignent pas de vivre seuls à la dure dans la forêt, la collection Héritage vise avant tout la simplicité, la fonctionnalité et la qualité.

Adam se rappelle un périple solo de trois mois et sept jours qu’il a effectué l’été dernier, soit du lac Érié, à l’extrême sud de l’Ontario, jusqu’à l’Arctique. Le voyage n’a pas commencé dans la région la plus éloignée que vous pourriez imaginer, le sud de l’Ontario étant parsemé de cantons et de villages, mais progressivement, les villes se sont effacées et Adam s’est déplacé sans apercevoir âme qui vive pendant des mois.

Lorsqu’on lui demande comment il peut rester seul pendant si longtemps, il répond : « Je n’y pense même pas. » Il pourrait s’agir là de la clé du succès selon lui. Les gens réfléchissent trop. « Je n’ai pas tendance à suranalyser les choses. Je prends le taureau par les cornes et je fonce », avoue-t-il. Il a grandi entouré de forêts où il n’y avait ni trottoirs ni voisins immédiats. Il ne faisait qu’un avec la nature et s’est habitué à vivre à l’extérieur des quatre murs de la maison. « Si vous aimez être dans la forêt et côtoyer la nature, vous ne vous sentez pas vraiment seul. » Il rajoute : « C’est ce que j’aime quand je sors dans les bois. Ça déborde de vie... les plantes sauvages, les champignons, les arbres et l’incroyable diversité des espèces vivantes. Les oiseaux, la faune, la forêt racontent une histoire. »

Adam compare la forêt à la lecture d’un livre : lorsque vous regardez les pistes sur le terrain, vous commencez à construire un récit de ce qui est arrivé avant votre passage. Il affirme qu’il « lui arrive d’être entraîné dans l’histoire » de l’endroit où il se trouve. « Lorsque vous êtes si investi dans toutes ces choses, la solitude ne traverse même pas votre esprit. » Il ne pense pas trop au voyage. La philosophie est simple quoique certainement intimidante pour la plupart. Adam n’a par ailleurs pas beaucoup de temps pour s’interrompre lorsqu’il est au cœur d’une aventure. Il est constamment en mouvement, et quand il s’arrête pour la nuit, il occupe son temps à écrire son prochain livre. Sa journée commence à 4 h et ne se termine qu’à 21 h. Juste avant de s’endormir, il raconte sa journée dans son journal. Il aime mettre sur papier ce qu’il a vu pendant la journée, même juste une falaise qui lui rappelle un ancien château. Ces inscriptions quotidiennes forment la base de tous ses livres.

Il admet qu’il ne passe pas de temps à réfléchir aux questions philosophiques, notamment à savoir si les gens ont besoin de passer du temps seul dans la nature. Il aime ce qu’il fait. Il ne doute pas de son choix et il n’y réfléchit pas plus longuement. Ce que vous voyez, c’est ce que vous obtenez. Il est d’avis que chacun doit faire à sa façon et comprend que ce n’est pas au goût de tous de passer tout leur temps au grand air en solitaire, mais considère important de protéger la nature. « Nous devons préserver plus de vastes régions sauvages, si ce n’est que pour permettre aux gens de les visiter et de les explorer, mais en les laissant dans leur état naturel », explique-t-il.  

Dans son dernier livre The Whisper of the Night Wind, la postface aborde les conséquences que pourrait avoir la perte de tous ces espaces véritablement sauvages. Il suggère que « nous perdrions une partie essentielle de la culture et du patrimoine humains. En examinant les cultures de partout sur la planète, il est fascinant de constater comment le monde naturel a jeté une longue ombre sur notre imagination collective. On constate dans les différentes mythologies relatives aux lieux sauvages, et même aujourd’hui, que même si les gens ne mettent pas les pieds dans ces forêts anciennes, leur simple existence en bordure de notre civilisation a toujours nourri l’imagination humaine de façon extraordinaire. » Adam insiste sur le fait que nous risquons de perdre quelque chose dans l’avenir si nous n’avons plus accès aux vastes espaces. Il y a le cosmos, mais c’est une autre histoire. « C’est fondamentalement étranger, ce n’est pas chez nous », débat-il, et ce n’est pas atteignable par 99,9 % d’entre nous.

Jusque dans les années 1930, la plupart des Canadiens vivaient sur des terres agricoles et dans de petites villes. Ce mode de vie est dans notre ADN d’Homo sapiens, la majeure partie de nos racines remontant à une vie en plein air sans toit au-dessus de nos têtes. Nous sommes en territoire incroyablement inconnu dans des agglomérations et des villes très denses. La mégaville est en plein essor, c’est pourquoi Adam croit que des millions de personnes dans le monde entier trouvent instinctivement que sortir dans la nature présente une expérience rafraîchissante et relaxante. 

Adam s’est donné comme objectif d’écrire des livres d’aventure légers remplis d’humour, mais à la fin de chacun, il aborde avec passion la valeur des lieux naturels et leur importance pour la Terre. Il trouve la déconnexion bénéfique, même si elle ne dure que 15 minutes. Il est essentiel de sortir prendre l’air. Quoique tout le monde n’ait pas besoin d’entreprendre un périple de trois mois, côtoyer la nature autant que possible fait partie intégrante de la vie. Cette démarche aide les gens à se libérer du stress. Nous sommes débordés par le boulot, constamment branchés sur les médias sociaux et les nouvelles, trop occupés pour nous arrêter et regarder autour. Le monde dans lequel nous vivons est nouveau; il est primordial de sortir et d’en faire l’expérience. 

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